BDSAIME
Mon experience avec... Nanny Alice
Nanny Alice est une dominatrice professionnelle basée à Londres, avec qui j'ai eu la chance d'explorer mes fantasmes ABDL toujours plus, en juillet 2019. Cliquez ici pour visiter son site internet.

Introduction
• Fantasmes ABDL
ABDL, pour Adult Baby and Diaper Lover.
Je suis pour ma part clairement plutôt un Diaper Lover. J’ai toujours considéré que je n’étais pas un Adult Baby, mais je tends à reconsidérer la question. Les accessoires, tels que bavoir ou tétine, ne me disent rien, certes. Quoique, une tétine-bâillon… Mais la régression, au sens psychologique et émotionnel, me parle beaucoup plus. A explorer ?
Bref, en tout cas, j’adore les couches.
Je disais dans mon article sur Maîtresses Blanche et Euryale que je prévoyais de m’accorder un petit séjour dans une nurserie, à Londres, pour éponger mes petites peines.
Plus que tout le reste encore dans l’univers BDSM, le fait d’être mis en couches m’évoque la réparation, la tranquillité, le calme. Une douceur d’autant plus appréciable qu’elle m’est imposée. La couche, comme un pansement géant, la matérialisation de l’affection, l’attention.

La douceur même de la matière de la couche. Elle est lisse, à la fois chaleureuse et froide, au toucher. Son épaisseur, aussi, m’excite beaucoup. Sans oublier sa blancheur. La pureté du blanc immaculé, qui m’attire sexuellement, comme d’autres consommables de la même couleur.
Comme je la racontais déjà dans mon article sur Olympe Chantelouve, sentir cette épaisseur bienveillante venir étouffer mon sexe, violent et impulsif, est une grande source d’excitation pour moi. Le sentiment de la contrainte physique sur mon appareil le plus cher, mêlé d’un réconfort profond, charnel, au contact de cette matière, dont seuls les bruits du froissement suffisent à me perturber pour mon grand bonheur.
En plus de ce plaisir physique et psychologique au contact d’une couche, il y a aussi une belle part d’humiliation pour moi. Chose qui, dans ce contexte, me plaît évidemment. Je pense par ailleurs que cette humiliation que je ressens est la partie « contrôle » de moi-même, celle qui juge et se juge, par rapport aux normes.
• La nurserie de Nanny Alice
J’aime les gros concepts, dans ces rencontres avec des professionnelles. Ainsi, je cherchais une nurserie BDSM. Un lieu spécialement tenu pour y accueillir des bébés adultes et autres fétichistes. Ces lieux-là, il y en a beaucoup dans le monde anglo-saxon. Mes recherches Google m’ont très vite mené au site de Nanny Alice, située à Londres.
Etant bien plus fétichiste des couches que Adult Baby, il m’a fallu quelques secondes d’adaptation au tout-rose et à l’esprit général très enfantin de son site. Mais ça ne m’a pas empêché d’être charmé par le côté très personnel dudit site, et surtout, par toute l’implication et la passion qu’on peut sentir à travers cette vitrine virtuelle.

Il y a beaucoup à lire, j’ai beaucoup lu. J’ai visité toutes les galeries photos aussi, et passant beaucoup plus de temps sur celles qui me correspondaient le plus.
Très vite, à travers les photos, on peut se rendre compte de l’impressionnant équipement dont dispose sa propriétaire. Elle ne s’occupe pas que des Adult Babies ni même des Diapers Lovers, mais aussi des Sissies, par exemple ; tout en proposant, accessoirement, des pratiques SM plus classiques.
Lorsque j’ai pénétré pour la première fois dans sa nurserie, j’avais envie de prendre deux minutes de pause, pour scanner tout cet environnement et m’en émerveiller. Il y avait tellement de choses ! Mais Nanny Alice me parlait, je ne pouvais donc pas avoir l’impolitesse de ne pas la regarder et m’intéresser plus à son lieu qu’à elle.

Je trouve sa nurserie parfaite : elle n’est pas très grande, mais c’est bien suffisant. Cela créé une vraie atmosphère « cocon » qu’on ne pourrait retrouver avec un espace plus dégagé. J’étais amusé de voir à quel point tout était bien organisé. J’étais impressionné de voir tout ce dont elle dispose pour faire voyager ses clients jusqu’à destination de leurs fantasmes.
Partout où vous poserez votre regard, vous ne verrez que douces choses à l’œil, qui donnent envie de s’y plonger. Je connaissais la chocolaterie de Willy Wonka, je connais désormais la nurserie de Nanny Alice.
• Nanny Alice
Nanny Alice, comme la grande majorité des dominatrices que je rencontre, porte à merveille l’adjectif professionnelle, dans dominatrice professionnelle.

Son organisation et la manière très carrée, voire distante, don elle gère tout ce qu’il y a en amont de la séance trahissent une longue expérience à côtoyer des clients avec peu de tenue et certainement peu de considération pour elle en tant que personne. Pour autant, on ressent clairement qu’elle se soucie avant tout de l’expérience du client, qu’elle soit aussi apaisante et sans accroches que possible. Et bien entendu, une fois en séance, on sent qu’elle est clairement impliquée, elle est là avec vous et pour vous. Comme évoqué ci-dessus, c’était très tentant pour moi d’explorer mes fantasmes ABDL avec elle, car son intérêt et sa passion pour la matière sont criants. Il est tellement plus facile de sa laisser aller avec une personne qui plonge, elle aussi, toute entière dans votre lac à fantasmes. Infirmière, baby-sitter, figure maternelle… Nanny Alice possède autant de casquettes que d’envies potentielles, dans le cadre de ces jeux. Mais elle est aussi capable de prendre un virage à 180° dans le rôle qu’elle arbore, avec une tenue digne d’un magazine Playboy de la grande époque.
Nanny Alice laisse transparaître une nature très calme et posée. Elle s’exprime distinctement, jamais avec plus de mots qu’il n’en faut.
Elle m’évoque un certain mystère parce que j’ai beaucoup de mal à la cerner. Je suis incapable de savoir ce qui tient du rôle et du vrai elle, que ce soit avant, pendant et après la séance. C’est certainement très naïf de ma part de chercher à distinguer autant ce supposé rôle et ce supposé vrai, je pense. Les deux s’alimentent l’un et l’autre.
L'avant-séance
• Galères logistiques
Je n’avais jamais autant galéré pour me rendre à une séance.
Tout d’abord, je fais l’exploit de me tromper d’aéroport. Je suis allé à Orly, au lieu de Roissy. Je ne cesse de m’impressionner. Au retour de Warsaw Prison, j’avais déjà essayé d’embarquer dans le mauvais avion. Maintenant c’est carrément l’aéroport. J’attends le jour où je me tromperai de pays…

Ce n’est qu’après m’être brûlé la langue avec mon café, puis l’avoir renversé par terre, que je remarque sur l’affichage des départs qu’il n’y a pas d’avion pour Londres. Je mets quand même deux minutes à comprendre que je m’étais trompé de lieu.
Quelle poisse. Heureusement, quand j’ai une séance à l’étranger, j’aime toujours prévoir très large, en cas d’éventuels imprévus. Il était 9h en France, la séance était prévue pour 14h en Angleterre, et le décalage horaire jouait ici en ma faveur. Je ne voulais pas non plus annuler la séance… quitte à engager des coûts supplémentaires, autant que les choses se passent comme prévu. Aussi, je ne voulais pas avoir cette mauvaise étiquette de l’annulation du jour même du nouveau client. Pas le choix du coup, je pense à l’Eurostar. Je regarde les heures, ça colle, j’achète mon billet en ligne. Je dois laisser tomber mon hôtel par la même occasion, l’aéroport initialement prévu étant à 1h30 de route de la gare d’arrivée du train. Je réserve donc un autre hôtel. Évidemment, pas de remboursement possible pour le premier, ni pour l’avion que je n’ai jamais pris, sans compter le taxi qui était déjà réservé et que je n’ai jamais pris.

Hôtel dans le centre de Londres, extrêmement cher pour la qualité de la prestation. Londres, c’est Paris en pire. Ma télévision ne fonctionnait même pas. Heureusement, la salle d’eau était très propre, c’est le plus important pour moi dans ce genre de contexte. Je considère mon hygiène comme l’obligation première et essentielle à tenir avant une séance.
• Rencontre avec Nanny Alice
Bref, je vous passe les détails techniques, me voilà arrivé à la nurserie de Nanny Alice, à l’heure prévue.
Elle me fait entrer, je m’efforce de garder une allure décontractée et un sourire apaisé. Comme toujours, j’étais en réalité assez tendu, mais je sais que nos attitudes physiques peuvent influencer nos émotions, en bien comme en mal. Avoir l’air calme rend plus calme, alors j’ai l’air calme, quand j’arrive à le contrôler.
Tout de suite, et avant mon tour à la salle de bain pour me déshabiller, je dois répondre à un petit questionnaire face à Nanny Alice, assise, stylo en main, lunettes sur le bout du nez. Des questions sur mes préférences (en plus des échanges de mail), la santé, l’hygiène.

J’étais déjà en érection, forte érection dès cet instant. Je ne pouvais m’empêcher de déjà penser à ce qui m’attendait, et à la précieuse rencontre de la paroi intérieure de la couche contre mon sexe gonflé d’espoir et d’attention.
Une érection qui ne faiblira pas un seul instant pendant plus de quatre heures… Sauf à la toute fin, au moment où j’étais justement censé jouir. Mais je garde ce moment gênant pour moi pour la fin de cet article :-) .
Une fois Nanny Alice en possession des informations dont elle avait besoin, je m’isole dans la salle de bain, devant ensuite la rejoindre nu, serviette autour de la taille, afin que la séance commence.
La séance
C’était une séance de quatre heures. Deux heures d’interaction « active » avec Nanny Alice, et deux heures où je serais laissé seul, attaché, prenant tout mon plaisir passif, enfermé dans une ou plusieurs couches.
En amont, j’avais précisé à Nanny Alice que j’adorais plus que tout l’épaisseur d’un tel accessoire, sentir mon sexe comprimé, emprisonné de la plus douce des manières. J’avais précisé cela pour lui permettre de saisir l’approche de mon fétichisme.
• Mise en couche
C’est donc nu avec une serviette autour de la taille que je rejoins Nanny Alice, qui m’intime alors de m’allonger sur ce qui sert de table à langer. Je m’exécute, toujours plus excité. Elle retire alors la serviette et découvre mon sexe gonflé comme jamais et donnant chacune de ses lettres au mot érection.

Elle passe brièvement ses mains sur mon corps, et je frémis déjà très fort, très chatouilleux que je suis. On discute un peu, on abordera notamment les nationalités et les cultures. Je n’ai pas manqué de rendre hommage aux clichés que les étrangers ont sur les Français, en affichant une certaine arrogance quant à la culture française face à la culture anglaise :-).
Sexe encore libre, Nanny Alice m’attache les mains au-dessus de ma tête. J’étais allongé sur le dos, mes bras formaient alors un ovale, aisselles à l’air.
Je la vois saisir une première couche, et je respire déjà plus fort que de coutume, très excité. Elle pose la couche encore pliée à plat sur mon sexe, ce rectangle si sexy. Elle la pose faussement négligemment. Je m’agite et je gémis. Je ne crois pas qu’il existe une simple sensation physique, de toucher d’une matière, qui m’excite plus que celle-ci.
Les choses très sérieuses commencent : je dois soulever mes fesses, qu’elle puisse glisser la couche sous moi. S’en suivent les choses classiques, notamment la pose du talc. C’est quelque chose qui me laisse clairement neutre, mais paraît-il que c’est nécessaire. Cette première couche pas encore refermée, Nanny Alice vient intercaler un insert. Elle savait que pour moi, le plus épais c’est, le plus comblé je suis.
L’insert s’étend de tout son long pour venir recouvrir mon sexe. Très vite, elle renferme le tout en scellant la couche. Le plaisir est immense, mon réconfort entier, ma libération en très bonne voie. Bien qu’attaché, et désormais vêtu de mon sexe entravé par ces douces parois, j’ai l’impression de mieux respirer. Je me sens à la fois plus léger et plus contenu. Un petit ange dans son linge blanc.

Il y a un miroir au plafond, juste au-dessus de moi, permettant aux mis en couches de se regarder. Ce n’est pas quelque chose qui ne me plaît particulièrement, ça ne me dérange pas non plus. De toute façon, il reste facile d’en faire abstraction.
• Mise en coucheS
Il était en revanche moins facile de faire abstraction de la seconde couche que Nanny Alice s’apprêtait à me poser, par-dessus la première, elle-même étouffant l’insert, tout ce joli gang de douceur asphyxiant mon sexe.
Pas une couche, mais deux. Toujours plus épais, rien que de l’écrire j’en perds le contrôle. Au-delà des sensations déjà décrites, c’est aussi un vrai plaisir que de sentir cette importante épaisseur à la jointure de mes deux cuisses. Je ne pourrais pas totalement serrer mes cuisses l’une contre l’autre si je le voulais.
Nanny Alice me fait même l’honneur d’utiliser une couche plutôt rare, le privilège du visiteur qui vient de loin. Je ne saurais me rappeler en revanche si c’était la première couche, ou la seconde. Quoiqu’il en soit, ma Nanny du jour pose cette deuxième couche, par-dessus la première. Je ne rate pas une seconde du cheminement de cet acte. Le son des petits adhésifs venant sceller le tout, puis sa main précieuse qui parcours ce gros paquet blanc.

Je fais alors tout mon possible pour saisir l’instant présent, réaliser ma chance, et me laisser pleinement pénétrer par ce plaisir pur. J’ignore pourquoi ces couches qui me serrent fort, qui me contraignent telle une seconde peau oppressante, me procurent un tel sentiment de bien-être, un relâchement tel. Mais il est ici un de ces mystères dont la levée est bien facultative.
J’ai l’impression de vouloir exploser, au niveau de mon sexe. J’explose intellectuellement au moment où je réalise que cet insert et ces deux couches seraient bien assez épais pour contenir cette explosion physique, le cas échéant. Explosion-ception, quand des couches violent mon esprit.
• Magic wand et autres plaisirs
J’écris cet article six mois après cette expérience, donc la chronologie et les détails me mettent un peu un à mal.
Je sais en tout cas que je suis par la suite resté bâillonné pour l’essentiel, sinon l’intégralité, de la séance. Au moment de communiquer mes préférences à Nanny Alice, c’est bien comme ça que j’avais idéalisé ma scène : couches, attaché, bâillonné.
Le fait d’être bâillonné est, chez moi, quasiment essentiel. J’ai du mal à me sentir contraint, même attaché, sans bâillon. Que ce soit un accessoire dédié, un linge, une main ferme, de l’adhésif, le scellement de ma bouche participe clairement à la réjouissance de mon petit cœur. Avantage donné à la main ferme et aux adhésifs en tous genres.

Nanny Alice s’arme alors d’un accessoire qu’il est toujours réjouissant de voir entre les mains de la personne qui nous a immobilisé : un Magic wand.
A travers mes couches de couches (…) elle me fait vibrer comme seuls mes rêvent peuvent le dessiner.
C’était une boucle sans fin : les fortes vibrations au-dessus de mon sexe emprisonné ne faisaient que le gonfler toujours plus, alors que mon sexe gonflé se heurtant aux parois blanches ne faisait qu’entretenir cette excitation.
Il y a des toujours des sentiments ambivalents lors d’un tel teasing. J’ai envie de me libérer, envie d’éjaculer, mais dans le même temps cet état de si grande fébrilité, complètement soumis à mes ressentis purs, est si plaisant. Aussi, la puissance de ces émotions qui me parcourent ne font que renforcer le sentiment de dépendance au profit de Nanny Alice, chose évidemment plaisante. Je me sens objet, plus objet encore que son Magic wand, dont la magie ne pourrait pas mieux opérer.
Ainsi, je me plais à me dandiner, et gesticuler le dessous de ma ceinture, l’enfant sage qui se débat sans aucune envie de s’échapper. La seule véritable envie n’étant que de provoquer encore plus de frottement entre mon moi physique le plus intime, et l’intérieur de mes couches.
Je ne suis pas debout et pourtant je danse mieux que jamais, je suis allongé et pourtant je me sens flotter. Ma couche devenue fusée, je quitte la réalité.
• Le pipi improvisé
Retour à la réalité, le plaisir de la frustration prend fin, et Nanny Alice va me faire déplacer pour m’allonger désormais sur un lit, où je passerai les deux prochaines heures, contraint de plaisir.

Je me lève donc, afin de rejoindre ce grand lit à barrière situé à l’autre bout de la pièce. Nanny Alice me demande si je souhaite boire un verre d’eau. Je savais qu’elle appréciait particulièrement voir ses soumis uriner dans leur couche. C’est quelque chose que je n’avais jamais fait, et qui ne m’attirait pas plus que ça, au-delà de mon éternelle appétence pour la curiosité.
Je ne sais plus si l’on discute ouvertement pipi dans la couche lorsque je bois alors deux grands verres d’eau devant elle. Mais le fait est que je voulais uriner dans ma couche, à la fois pour l’expérience, autant que pour lui faire plaisir.
Mon plaisir de faire plaisir aura été trop précipité, j’avais bien trop bu. Trente minutes plus tard environ, après avoir été mis au lit, attaché (partie ci-dessous), je vais connaître un mal de ventre sans précédent dans ma jeune vie. Très grosse douleur, inquiétante. J’en ferai part à Nanny Alice, qui me détachera, pour me permettre de prendre une position au sol censée faciliter l’évacuation de toute cette eau.
C’est un succès, et j’urine donc dans mes couches, avec un plaisir immense. Autant du soulagement de ma vessie, que de sentir cette chaleur, agréable je le reconnais, parcourir ma peau et venir s’amortir dans ces parois blanches que j’aime tant. C’était une première pour moi (en tant qu’adulte, du moins). Je gémis, je prends du plaisir et le montre. Je suis vraiment très content d’avoir connu cette première en présence d’une personne qui affectionne tant y assister.

D’ailleurs, Nanny Alice me donne envie d’explorer plus, aller plus loin, dans ces fantasmes ABDL, y compris certains que j’ai un peu de mal à assumer. Je dois avouer que je ne dirais pas non, à l’idée de me retrouver Sissy en couches, sous son contrôle.
Avec beaucoup de rose, beaucoup de satin et froufrous, des choses qui me sont si étrangères, et dont la conquête m’attire, autant pour l’humiliation que pour la joie de la transgression. Je sais que je vais retourner la voir un jour en séance, et ce sera certainement pour une telle ambiance.
Bref, j’avais beaucoup trop bu en très peu de temps pour m’assurer d’uriner pendant la séance, ça aura fonctionné, mais pas sans conséquences. Ce mal de ventre reviendra à la toute fin de la séance, et à en juger par tout ce que j’ai uriné aux toilettes après ces quatre heures, c’est certainement aussi ce qui m’aura empêché d’éjaculer.
Je n’en reste pas moins content d’avoir fait ce pipi-couche !
• En couches et au lit ! Attaché...
Ce grand pipi conté ci-haut a donc pris place durant les deux heures où j’étais attaché dans un lit. Deux heures de grand plaisir, pendant lesquelles Nanny Alice revenait de temps à autre, vérifier que tout allait bien, sans manquer de m’exciter toujours plus.
Après mon pipi, j’ai pu connaître le plaisir d’être changé, et de faire la connaissance de nouvelles couches, bien blanches, bien fraîches.
Quelque chose a eu un rôle capital dans cet immense plaisir que j’ai pris dans ces deux heures. Nanny Alice a eu la bonne idée de tisser une sorte de toile de cordes, attachées aux barreaux de chaque côté du lit, au-dessus de ma couche. Les cordes s’entrecroisaient. Mes mains étaient menottées aux barreaux de chaque côté également, au-dessus de cette toile tissée. Ce faisant, le poids de mes mains reposant sur cette toile appliquait une pression constante sur mes couches.

Pendant ces deux heures, je n’avais d’autres choix que de subir cette pression constante sur mon sexe, à travers les parois de mes couches. J’étais seul, et le dispositif faisait que je ne pouvais échapper à ce plaisir de frustration. C’était délicieusement cruelle de la part de Nanny Alice. Je prenais parfois un malin plaisir à subir cette pression au-dessus de mon engin, tout comme j’étais parfois exaspéré et épuisé par cette frustration à laquelle je ne pouvais échapper.
Elle m’a dit que c’était la première fois qu’elle avait eu l’idée d’une telle chose. J’espère pour ses autres clients du même profil que le mien qu’elle leur offrira le même cadeau. Cette toile de l’excitation permanente a donné une toute autre dimension à mes ces deux heures, allongé et attaché dans ce lit. Aussi, je ressentais une forte humiliation, complètement soumis et rendu fou par ce petit mécanisme qu’elle avait mis en place. D’homme, j’étais passé à chose, sa chose.
A un peu moins d’une heure de la fin, Nanny Alice était revenue vérifier ce dispositif du malin, et par la même refermer le haut du lit à barreau, qui était donc devenu une cage. Cette cage refermée au-dessus de moi n’avait aucun impact physique sur moi, mais pourtant le simple fait de maintenant voir des barreaux au-dessus de moi suffisait à me sentir encore plus tranquille, encore plus protégé et en sécurité, donc prendre encore plus de plaisir dans mon sort.

Je me trémousse toujours plus dans mes couches, je maudis parfois mes avant-bras qui n’ont d’autre choix que de peser de tout leur poids sur la toile de corde qui me prend si loin dans mon esprit. J’ai adoré ces deux heures. Je suis quasiment certain d’avoir connu quelques micro-siestes, j’avais très peu dormi la nuit passée, j’avais un sommeil décalé sur le moment. J’ai donc perdu la notion du temps, j’étais parfois dans un brouillard mental total, avec nulle autre stimulation extérieure que celle de subir l’étreinte de mes couches et cette pression.
Je ne regrette pas d’avoir choisi cette formule deux heures d’interaction avec Nanny Alice, et deux heures laissé à mon sort. C’était la formule parfaite pour moi. J’aime le calme, j’aime la tranquillité, j’aime me perdre seul avec moi-même parfois. Ces 2x2 heures se sont alimentées chacune l’une et l’autre. Mon moment isolé mettait en relief les interactions passées avec Nanny Alice et ses visites de contrôle, alors que mes deux heures passées avec elle en début de séance m’ont permis de me lâcher complètement lorsque j’étais isolé, sans autre ambition que celle d’attendre la fin de la séance, ayant déjà été comblé juste avant par l’attention de Nanny Alice à mon égard.
Encore aujourd’hui, je peux remercier cette dominatrice ingénieuse et talentueuse pour m’avoir permis de vivre ces deux heures dans de telles conditions. Ce sont des heures hors du temps, hors de la réalité, où je disparais et dans le même temps existe au-delà de ce que je suis.
• Impuissance
Ces stimulations sans fin pendant quatre heures étaient censées mener à un plaisir final, celui de l’éjaculation, la libération physique. J’ai été en érection intense pendant ces quatre heures à la suite. Je l’étais toujours entre les mains de Nanny Alice, quand elle s’amusait à me tourmenter toujours plus, quelques secondes avant de m’autoriser à me libérer moi-même de mes tourments.
Mais dès que j’ai pu saisir moi-même mon sexe, une de mes mains libérée, pouf, ça retombe et ça ne revient plus. Plus j’essayais d’agiter cette chose, plus j’avais un énorme mal de ventre qui revenait me déranger, également. Passé les dix premières secondes, le malaise commence à s’installer devant Nanny Alice, et ça devient quasiment impossible pour moi de renverser la tendance. J’ai pourtant essayé pendant bien plus de dix secondes, Nanny Alice ne manquant pas de faire ce qu’il fallait pour me faciliter la tâche.

Mais rien n’y a fait. J’ai donc connu l’impuissance version séance SM, une première pour moi. J’ai mis trois heures à m’en remettre après ça, c’était un peu humiliant je trouve. C’est bien, ça désensibilise. Mais clairement, ma vessie a joué un rôle. Juste après la séance, une fois dans la salle de bain, j’ai uriné comme jamais dans ma vie, dans la douleur, et après ça j’avais encore mal à la vessie.
Par ailleurs, cette panne finale n’a rien enlevé à tout le plaisir que j’ai pris dans ces quatre heures magiques. J’ai voyagé, et mes blanches couches ont fait de moi un blanc nuage, léger et apaisé.
Au sortir de la salle de bain, tout rhabillé, je sentais un léger malaise (peut être juste dans ma tête, pour le coup), mais surtout mon émotion du moment m’ont empêché de m’exprimer comme je l’aurais voulu avec Nanny Alice.
Tout est allé trop vite, j’ai eu l’impression de ne pas l’avoir remercié autant que je l’aurais voulu, ne pas avoir eu l’occasion de lui dire au revoir comme je l’aurais aimé, que j’étais déjà revenu dans la réalité londonienne, dehors.
L'après-séance
J’ai pris un Uber pour m’emmener dans un restaurant de Fish & Ships. J’ai envoyé un petit mail à Nanny Alice, pour exprimer ce que je n’avais pas pu exprimer quelques minutes plus tôt. Elle me répond, c’est du tout gentil mignon, donc j’étais tout content mignon.

Je profite bien de mon repas, puis rentre à l’hôtel.
Épuisé, je m’endors vite, mais pas avant de m’être fait plaisir, et faire ce que je n’avais pas réussi à faire lors du final de la séance. J’avais encore les images en tête, et les émotions ressenties étaient de toute façon toujours en moi. J’ai donc pris beaucoup de plaisir.
Je dors quelques heures, avant de me réveiller en pleine nuit. Je devais prendre l’avion le matin même, donc j’ai décidé de profiter de mon séjour à l’étranger, et visiter Londres de nuit. Dormir, je pouvais le faire aussi bien en France. J’aime beaucoup marcher la nuit dans les rues, je me sens seul au monde !
Je marche vingt minutes et tombe sur un McDo 24/24, je me pose et prend un repas nocturne bien gras. Je m’amuse à comparer les différences dans les menus avec ce qu’on a en France. Je me mets en face de la baie vitrée qui donne sur la rue, très active malgré l’heure, et j’observe les mouvements, les gens, en écoutant ma musique. J’y suis resté plus d’une heure. Un de ces instants où j’arrive à me contenter du moment présent.

Cinq heures du matin, le jour est déjà levé, avec le fuseau horaire différent du nôtre, en France. Je reprends ma marche et tombe sur Kensington Gardens. Je le traverse pour regagner mon hôtel, j’étais tout seul de bout en bout ! C’était magnifique, et j’étais agréablement surpris d’être à ce point seul, dans un tel lieu, en plein centre de Londres.
La séance de la veille me laissait encore dans un état de tranquillité intellectuelle que je peine à retrouver en dehors de ces moments si intenses. J’étais bien, j’arrivais à ressentir plus qu’à réfléchir, et ça me fait du bien.
Conclusion
Moi qui suis curieux, qui aime la découverte et le côté « Kinder Surprise » des séances avec des dominatrices que je ne connais pas, je ne me sens plus l’envie de chercher quelque chose de nouveau pour ce qui est l’exploration des fantasmes ABDL purs.

Nanny Alice en fait sa spécialité, et ce n’est pas pour rien.
Le moment que j’ai vécu avec elle me restera très longtemps comme synonyme de douceur, lâcher-prise et stimulation constante. Une stimulation bien plus agréable qu’épuisante. Très régulièrement, je ne peux m’empêcher de penser encore à cette toile de corde qu’elle avait tissée au-dessus de ma ceinture, pour m’imposer un plaisir de soumission permanente. Soumission à elle, soumission à ma frustration, soumission à mon plaisir.
Au-delà de mon petit plaisir, la rencontre d’une telle professionnelle, passionnée, impliquée, talentueuse, laisse rêveur. J’ai hâte de pouvoir rêver à nouveau, comprimé dans ses douces couches.