Mon expérience avec... Lady Shay
- BDSAIME
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Updated: 2 days ago
Fin 2023, j'ai eu le brûlant privilège de me retrouver attaché sous les chaussettes et pieds odorants de Lady Shay, dominatrice et créatrice de contenu allemande.

Nous sommes ici à l'hiver 2023, bien avant mon saut de l'ange.
Deux mois plus tôt, j'ai beaucoup pleuré en raison de la fin de ma relation D/s avec Maîtresse Blanche. Cette fin était inévitable : j'étais amoureux, avec les prétentions qui vont avec, mais je refusais de l'admettre. J'étais brisé, mais cela m'a fait grandir, donc tout est pour le mieux.
Toujours est-il que sur le moment, j'avais décrété le besoin de me consoler, en dépensant de l'argent que je n'avais pas. Quand on a le coeur brisé, quoi de mieux que de raviver la flamme du vivant en se laissant aller à son soi le plus animal. Dans mon cas, asexuel soumis et fétichiste, l'ivresse était toute trouvée : renifler des chaussettes.
Direction l'Allemagne, en train. Pourquoi aller si loin ? Parce que Deutsche Qualität ! Mais surtout, parce que Lady Shay.
• Lady Shay
Elle possède son propre site internet, en plus d'un compte X, Onlyfans, et Clips4Sale.
Lady Shay sur internet

J'ai découvert Lady Shay au gré de mes recherches de vidéos sur le fétichisme des chaussettes, que j'ai déjà développé dans certains de mes articles (ici et là), et sur lequel j'aurai l'occasion de revenir dans celui-ci. Asexuel, les corps dénudés ne m'inspirent rien. Les chaussettes, particulièrement les chaussettes blanches, constituent mon attirance la plus prégnante. J'aurais presque honte de l'écrire, mais je ne suis plus à cela près.

Lorsque je suis tombé sur le profil de Lady Shay sur I Want Clips puis sur Clips4Sale, j'ai eu l'impression d'avoir trouvé le ticket d'or ! Enormément de vidéos portant sur le fétichisme des chaussettes odorantes, avec des cadrages et des mises en scène qui me parlent. La majorité de ses vidéos sont en allemand, certaines autres en anglais. Je ne parle pas un mot de la langue de notre voisin de l'est, mais qu'importe, on comprend toujours le message à l'intonation. Cela a même un côté excitant de ne pas être en mesure de comprendre les termes dégradants avec lesquels elle s'adresse à nous !
J'ai téléchargé beaucoup de ses vidéos. J'aimais aussi traduire les descriptions de ses vidéos en allemand. Cela démontrait toute la compréhension de Lady Shay pour ce fétichisme : elle sait où appuyer, et quels leviers soulever.

Ce n'était clairement pas la première productrice de vidéos du genre sur laquelle j'ai flashé. Mais pour une raison que j'ignore, ses chaussettes me paraissaient plus enivrantes que les autres ; ses moqueries plus excitantes ; ses cadrages plus écrasants. Je la trouve d'un grand talent, et surtout, je trouve que l'on ressent son intérêt réel pour ce genre de vidéos. Elle aime transmettre des émotions. Me retrouver sous ses pieds enchaussetés était alors devenu un énorme fantasme.
Lady Shay en personne
J'ai eu la chance de découvrir une femme sensible et intelligente, très attentive aux différents moteurs de la personne venant se livrer à elle.
Ses formes accompagnent très bien toute la malice qu'on lui devine. J'ai eu la chance de pas mal discuter avec elle après la séance chez elle, puis ensuite par messages, et je trouve que c'est une personne qui donne beaucoup d'elle-même, et qui gagne à être connue. C'est un coup de coeur, et j'aimerais la voir de nouveau à l'avenir.
Ma vidéo préférée de Lady Shay
Les vidéos et moi, c'est une longue histoire. J'ai écrit un article à ce sujet, il y a quelques années, avant de connaître Lady Shay. Il y a une vidéo d'elle que je place au sommet, et qui m'a définitivement convaincu de la rencontrer. Il s'agit de celle-ci, dont voici un extrait ci-dessus.
L'épaisseur idéale de la chaussette (oui, ça va jusque-là !), le modèle de cette dernière, l'effet très humiliant des claquettes en plein sur notre truffe, le cadrage, l'attitude de Lady Shay, l'ambiance Girl next door de la vidéo, je craque complètement pour ce clip. Je le dis, Lady Shay me fait rêver !
• Mon attirance pour les chaussettes odorantes
Je ne saurais véritablement expliquer clairement pourquoi je suis tant attiré par les chaussettes (ou socquettes) odorantes chez les femmes, mais je vais essayer. En complément, mon article sur l'achat d'une vidéo fetish personnalisée et celui sur les clips Femdom abordent aussi la question.
Tout d'abord, il s'agit clairement d'une appétence pour l'humiliation avant tout. Me retrouver sous un pied sorti du bain me fait beaucoup moins d'effet. Je pense que cela remonte notamment aux cours de gym à l'école primaire et au collège, où nous devions nous déchausser avant de rejoindre les tapis. J'étais alors entouré de socquettes, le plus souvent blanches, de ces étranges créatures qui me perturbaient tant : les filles.

La chaussette, c'est aussi un vêtement dissimulé. Le plus souvent on la voit pointer son nez, dépassant d'une basket. Pourquoi chaussette blanche en particulier ? Peut-être parce qu'on distingue mieux les effets de la transpiration sur la matière, peut-être aussi parce que ça évoque la pureté, ou bien que cela attire l'œil.
Quoiqu'il en soit, dans mon cas, tout se ramène à l'humiliation. Se retrouver contraint de renifler une épaisse, chaude et humide chaussette portée, vêtement souvent négligé et maltraité. L'odeur, d'ailleurs, y compte pour beaucoup. Quand je me laisse aller à mater des chaussettes dans la rue, c'est toujours associé à l'odeur qui y serait liée.
Renifler un parfum à la fois oppressant et intime, jalousement gardé dans la chaussure fermée ; une odeur qui, dès l'enfance, on nous dresse comme un interdit ("va te laver !").
Enfin bref. Les chaussettes odorantes me transportent.
Outre la couleur, mon fétichisme des chaussettes va jusqu'à tenir compte de l'épaisseur, des stries sur le coton, de la coupe, de la manière dont elle remonte sur la cheville. Tout un tas de paramètres que je ne conscientise peut-être pas tous.
• Le voyage jusqu'en Allemagne : le début de l'expérience
"Le meilleur moment dans l'amour, c'est la montée des escaliers", nous disait Georges Clémenceau. Je pense que c'est en partie pour cela que j'aime tant aller explorer les frontières, dans ces séances BDSM. Ce faisant, l'expérience avec Lady Shay commence plusieurs heures avant de me retrouver sous ses chaussettes fumantes. Cela commence dès l'installation dans le train. Le trajet n'est alors qu'un long rêve.

Puis cela se prolonge évidemment au moment de la découverte de la gare d'un pays étranger. Petit frisson ! Je choisis alors de jouir immédiatement : je me pose dans un café à l'intérieur de la gare, et je bois, je mange. Ça y est, je jouis ; je suis ici au cœur de l'expérience. Je n'ai pas encore croisé Lady Shay, mais elle est si présente dans mes pensées qu'elle se matérialiserait presque devant moi. Je prends mon temps, je profite. Qu'il est bon de fantasmer.
Mon expérience de jouissance ne serait pas complète sans la découverte de l'hôtel dans lequel je passerai la nuit, après la séance. J'adore aller dans les hôtels. Je m'y sens mieux que chez moi. L'heure de la rencontre approche toujours plus, et mon appréhension croît en fonction. J'ai peur, mais j'ai hâte. Je me demande ce que je fais dans un pays étranger à vouloir renifler des chaussettes, mais je bande.
Je me déplace jusqu'en Allemagne pour coller mon nez sous les pieds d'une inconnue, mais à cet instant, je ne me juge pas, je ne me juge plus. Je suis donc libre, authentiquement libre.
C'est pour cela que j'aime tant le voyage avant la rencontre. C'est un voyage affranchissant.
• La séance avec Lady Shay
Presque 2 ans après les faits, j'ai oublié pas mal de détails dans le déroulé des évènements, mais l'essentiel sera là. De mémoire, j'avais réservé une séance de 1h30 avec Lady Shay.
Les présentations
De mon hôtel, j'ai pris un bus pour me rendre jusqu'à chez elle, dans une zone résidentielle. Puis j'ai marché une quinzaine de minutes. Plusieurs dizaines de mètres avant d'arriver devant chez elle, je peux voir qu'elle est à la fenêtre, à scruter. Je pense qu'elle aussi m'a vite repéré.

J'entre, et je la vois se tenir en haut des escaliers, me souriant. Je suis gêné, mais impatient. Je monte jusqu'à elle, et la rejoins dans la pièce principale. Nous échangeons quelques banalités en anglais, faisons connaissance. Elle me met à l'aise. Puis, sans crier gare, elle retire sa basket et me demande toucher sa chaussette. Je m'exécute. Elle était toute chaude et humide. Ça y est, je bande. Je lui offre alors une réaction très spontanée, qui la fait rire. L'heure était venue de passer aux choses sérieuses, et mes narines allaient s'en rappeler !
La séance
Je me déshabille, elle me complimente sur mes tatouages. Dans mes souvenirs, elle me passe un collier autour du cou, au bout duquel elle attache une laisse. Ça y est, j'y suis : nu, et possédé. Cela contraste avec sa tenue, habillée d'un jean. J'adore cela, le côté casual.
Me retrouver la truffe sous des chaussettes, c'est aussi pour le côté canapé devant un téléfilm du dimanche près de la cheminée. C'est le quotidien, c'est la banalité, c'est du négligé - parce que mon intime estime ne pas mériter mieux.

Je suis alors bâillonné, pour mon plus grand plaisir. Allongé sur le dos, Lady Shay, elle, trône sur le canapé. Elle me caresse le visage avec ses claquettes - je fonds déjà.
Très vite, elle les retire, et me fourre ses chaussettes épaisses et transpirantes sous le nez. Ça y est, c'est pour cela que j'ai changé de pays. Je suis aux anges. Je me retrouve derrière mon écran, à renifler avec gourmandise les chaussettes d'une femme que j'avais tant regardé en vidéo. Sous ses chaussettes chaudes et humides, je disparais tout entier.
Elle me parle en des termes humiliants, me taquine. De mon côté, j'adore être contraint de renifler ses chaussettes Nike. Comme si je n'avais pas d'autre choix, comme si cela m'était imposé, comme si sa chose, sa chose défaite, médiocre et humiliée.

L'odeur est très forte, Lady Shay n'est pas coupable de tromperie sur la marchandise. Il faut savoir que semaines et jours précédents la séance, elle m'envoyait régulièrement des audios via WhatsApp, où elle me teasait sur l'odeur de ses chaussettes. J'étais en érection à chaque écoute.
A chacune de mes inspirations, je lui appartiens chaque fois un peu plus. Elle me possède. Je ne rêve que de fusionner avec ses chaussettes moites. Aussi ridicule que puisse paraître ma situation, jugée d'un froid oeil extérieur, je me sens plus apaisé et calme que jamais, comme si l'odeur étouffait mon anxiété, mon mal à vivre. On n'attend rien de moi, et surtout pas de m'exprimer ou prendre des décisions. Quel soulagement. Je ne suis pas rien ; je suis moins que rien, et j'aime cela. J'avais déjà écrit quelques lignes sur l'effet que me retrouver sous les pieds d'une femme me fait (il s'agissait alors d'un moment avec Elis Euryale, en 2018).
J'aime Lady Shay, cette femme aux formes généreuses, qui me fait don de son intimité. Je suis pénétré par l'humidité de ses chaussettes transpirantes, confisqué par son dôme envoutant.

Les minutes, les dizaines de minutes passent. Moi, toujours taiseux, à l'exception de nombreux gémissements de plaisir, de relâchement. Lady Shay me parle en anglais, en des termes qui accentuent mon sentiment d'humiliation, de n'être rien d'autre que son paillasson humain, une larve épanouie.
Le temps passe, mon anxiété existentielle avec.
Arrivé à certain moment, Lady Shay m'installe dans une smotherbox. Visage bloqué, je continue de me délecter de mon impuissance sous ses chaussettes très odorantes. Mon érection depuis le début de la séance était plus que vigoureuse, je suis tendu à cet endroit comme rarement je l'ai été. J'ai été dans une érection maximum pendant 1h30 environ, ce qui fait qu'à la fin, je n'ai pas pu éjaculer, comme lors de ma séance avec Nanny Alice. Ce n'est pas grave, c'est secondaire.
Pour la dernière partie de la séance, je me suis retrouvé bâillonné avec ses chaussettes, subissant donc la présence de ses épais pieds nus et odorants sur mon visage. Là encore, là toujours, je reniflais avec gourmandise. J'étais bien.
Mots finaux
Je suis extrêmement content d'avoir cédé à mon fantasme, et d'être allé jusqu'en Allemagne pour rencontrer Lady Shay. Se soumettre à une femme qu'on a regardé tant de fois en vidéo, c'est une expérience très chargée en dopamine que je souhaite à tout le monde.

Mais j'ai aussi trouvé une dominatrice chaleureuse, accueillante, et très attentive au bien-être de ses soumis. Je repense parfois à mon expérience avec elle avec émotion, et mon objectif est bien de retourner la voir dans le futur, toujours pour renifler ses parfaites chaussettes blanches. Peut-être avec des amies à elle, comme elle me l'avait suggéré...
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