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Mon expérience avec... Mistress Lilith

Mistress Lilith est une dominatrice professionnelle basée à Glasgow, avec qui j'ai eu la chance de passer de nombreuses heures. Cliquez ici pour visiter son site internet.



Introduction


Mistress Lilith est clairement mon comte de fée inversé. Tout était parfait, puis ça a fini horriblement mal, juste par ma faute. Mais j'ai énormément appris grâce à ça, j'ai grandi. Aussi, elle est pour beaucoup dans la création de ce blog qui, depuis, m'a apporté de très belles choses.


J'ai eu la chance de rencontrer Mistress Lilith à trois reprises en deux semaines dans son donjon en plein centre de Glasgow, dans un immeuble d'un certain standing, au cours du mois d'août 2017. Dominatrice écossaise, elle fait partie des vraies têtes d'affiche de la domination dans le Royaume-Uni. En 15 ans d'activité, on ne compte plus le nombre de couverture de magazines divers et d'interviews qu'elle a donné.


La première séance se trouvait être 1h de fétichisme des pieds et domination. Ce fut très classique, en même temps, normal.

Malgré tout, j’avais bien senti que Mistress Lilith dégageait quelque chose de spécial. J’avais prévu de dépenser pas mal d’argent ici à Glasgow, et j’étais convaincu, malgré cette séance qui ne m’a pas retourné plus que ça, qu’il y avait des choses bien plus profondes à vivre avec elle.


Quelques jours après, je lui avais demandé une "formule" qui figurait sur son site à l'époque : 4h de bondage, en enchaînant différentes formes d'immobilisation. Dans ce type de séance, Mistress Lilith a un rôle plus passif, elle peut quitter parfois le donjon pour s'occuper d'autre chose et me laisser à mon sort, chose qui donc se répercute sur le prix de la séance.


Enfin, la dernière et troisième séance était d'une durée de 3h, avec deux autres de ses amies dominatrices. Un vrai cadeau surprise qu'elle m'avait fait, en ce sens que je n'avais demandé que pour 3h avec elle seulement. Mais le courant entre nous était très bien passé et je pense que cela a joué.



1 - Mistress Lilith


C'est une femme avec un univers très décalé. Grande fan de films d'horreurs, elle collectionne les vieilles VHS du genre. Ainsi, sa bienveillance, son calme et la douceur dont elle sait faire preuve contraste avec son monde plutôt orienté vers la noirceur.

Dominatrice professionnelle sur son trône

Ce que je retiens tout particulièrement quand je pense à Mistress Lilith, c'est qu'elle n'enfile pas un rôle quand il s'agit de dominer un soumis. Elle est vraiment elle.

Parfois, en séance avec une professionnelle, il est facile de sentir qu'elle est "fausse". Qu'elle enfile un costume. Ici, non.


Je ne juge pas négativement ces dominatrices qui ne sont pas complètement elles-mêmes en séance, quitte à faire sentir au soumis son hypocrisie d’être.

Je pense qu’une femme comme Mistress Lilith, qui s’investit complètement dans la séance, est bien plus vite fatiguée et impactée par ce qu’il s’y passe. C’est moins facile de se « protéger » et de laisser sa journée de travail sur le paillasson de sa porte, avant de rejoindre son domicile personnel. Bref, Mistress Lilith aura beau vous dégrader et vous humilier autant que faire se peut, elle ne pourra pas réussir à masquer l'authenticité qu'elle dégage.



Aujourd'hui, Mistress Lilith se dit en semi-retraite. Ca se constate effectivement dans ses disponibilités, bien plus limitées qu'avant. Je me considère très chanceux de l'avoir connue avant ça. Sans quoi, nul doute que ma première demande ne l'aurait pas assez intéressée pour me recevoir.


- Mistress Lilith sur son trône

J'aime beaucoup cette photo ci-haut. C'est vraiment l'image que je garde d'elle, en tête. Au début de la séance, avant d'entrer dans le jeu, Mistress Lilith discute quelques instants avec vous.

Elle est assise sur son trône, et vous regarde. Vous êtes assis vous-même sur un banc, à l’autre bout de la pièce. Elle dégage une vraie sérénité. Clairement, elle est de ces dominatrices qui ont entièrement maîtrisé le choix de cette activité et de ce qu’elles veulent y faire.

Elle me regardait, mais j'avais l'impression qu'elle faisait bien plus que ça, j’avais l’impression qu’elle me lisait tout entier. Elle avait un petit sourire, mais pas moqueur, plutôt bienveillant au contraire. Elle affiche un certain retrait, une certaine distance, royale qu'elle est sur son trône, et pourtant elle met en confiance. Elle dégage beaucoup d’empathie, et je pense d’ailleurs qu’elle est du profil à qui son entourage se confie facilement.


Nul doute que c’est pour tout ça que j’avais voulu la revoir après notre première séance.



- Lilith le robot

Mistress Lilith se démarque de certaines dominas en cela qu'elle n'utilise pas de safeword, elle y est opposée. C'est un sujet clivant dans le milieu.


Je me rappellerai toujours d'une scène qui illustre bien la chose.

Mistress Lilith était avec une amie avec elle. J'étais débout face à elles, mains attachées au-dessus de moi. Mes testicules étaient entravées par des cordes, et ce bondage commençait à me faire très mal, étant peu habitué à cet exercice, et supportant très mal la douleur à cet endroit-là.

Je ne sais plus si j'étais bâillonné ou bien si j'étais à l'époque trop timide pour exprimer ma gêne (grande erreur !). Le fait est que je ne faisais que gémir, grimaçant.

Son amie s'amuse de mon inconfort et se demande ce qu'il peut bien se passer. Mistress Lilith, elle, fronce légèrement les sourcils et me regarde de la tête aux pieds. Elle avait sorti le scanner. Lilith le robot.


En moins de deux secondes, elle avait deviné que c'était le bondage au niveau de mes parties qui posait problème, et m'en libéra.


C'est peut-être peu, mais je me rappelle encore très bien de cette scène, tant elle m'a marqué. Mistress Lilith donne du sens au "professionnelle" de dominatrice professionnelle.




2 - Les séances


Je ne vais pas raconter le contenu de ces 8 heures au total, ni même prendre le temps de respecter la chronologie des séances. Ce sera un tout, avec mon sentiment général. Un sentiment qui ne pouvait pas être plus positif. Mistress Lilith m'a fait vivre des choses exceptionnelles, dont une pratique totalement inédite que je n'oublierai clairement pas de sitôt.

Dominatrice et son esclave attaché avec masque à gaz

• Le kidnapping de mon cerveau


- Préparation

Avant ma séance de 4h de bondage avec elle, j'étais loin d'imaginer l'état dans lequel j'allais me retrouver après coup. J'ai pu prendre plaisir avec des choses "classiques" : suspension, momification, sleepsack... Mais tout l'or de cette séance est ailleurs.


Au tout début de la séance, alors qu'elle était entrain de s'occuper de moi pour me suspendre, on discute dans une ambiance très décontractée. J'aimais bien ça. Sortir un peu du cadre attendu, et revenir à nos simples statuts de personnes égales (ou presque...). Bien entendu, le moment où on me fait taire et baisser les yeux fini toujours par arriver, et le jeu de rôle s'installe alors pleinement.


Bref, pendant notre conversation, elle en vient à m'interroger sur mes goûts. Ce que j'aime et n'aime pas. Je lui confie alors que je déteste les films d'horreurs, je déteste avoir peur et sursauter. Je n'aime pas non plus la violence à l'écran, le sang, le gore. Bref...


Après environ 30/45 minutes passées en semi-suspension (moment ô combien agréable) elle me bande les yeux avec un foulard. Elle utilisera des foulards à de nombreuses autres reprises dans la séance, étant au courant de mon grand fétichisme en la matière.


Elle me déplace alors jusqu'à l'autre bout de la pièce, et me fait asseoir, toujours aveugle, sur un grande chaise de bondage. Une sorte de trône fonctionnel. Elle attache alors très fermement chacun de mes membres, mon tronc. Je ne peux plus bouger un ongle.


Maîtresse en latex dans une cage BDSM

Elle passe ensuite à ma tête. Elle me bâillonne avec beaucoup de zèle pour mon grand plaisir, en nouant plusieurs foulards différents par dessus ma bouche, alors scellée. Mes plus fidèles lecteurs savent à quel point j'adore être fermement bâillonné.


Elle anticipe même le caractère glissant de ce bâillon, et elle recouvre alors le tout par une corde fermement nouée, qui passe également derrière la chaise de bondage. Avec ce dispositif, je me retrouve alors incapable de bouger ma tête. Je suis entièrement bloqué de la tête aux pieds. Et pendant tout ce temps-là, elle n'avait cessé de jouer avec moi en évoquant ce qui m'attendait, restant mystérieuse. Je devinais son sourire au son de ses mots.



- Horreur

Elle retire le foulard de mes yeux, et là... Elle m'a fait découvrir les "jeux psychologiques" et la domination intellectuelle... La plus belle de toutes mes sensations dans le BDSM au jour où je l'ai vécu.

Je suis immobilisé juste en face d'un écran LCD. Elle avait mis un DVD, et je pouvais voir le menu du film. Il s'agissait du film d'horreur/thriller français, Martyrs. Elle me confiera par la suite que c'est l'un de ses films préférés.


Elle rit sans retenue face à ma réaction, je suis complètement perdu, le regard agité et inquiet. Elle lance le film en langue française, et je sens alors qu'elle fait quelque chose avec mon sexe. Je ne peux pas regarder en bas, ayant la tête bloquée en face de l'écran. Je sens qu'elle me passe un gel sur le sexe. Elle dit que c'est un conducteur. Très vite, je comprends de quoi il s'agit avec la première décharge électrique sur mon membre tendu. C'était une découverte pour moi, la première fois que je testais l'électricité. C'est plutôt chouette... j'aime beaucoup cela comme punition et torture. Je ne prends pas de plaisir, mais ça fait partie des douleurs que je tolère très bien, moi qui ne suis pas maso. Elle jubile.


Elle me chuchote quelque chose à l'oreille. Elle me dit que je serai interrogé sur le film, et que j'ai plutôt intérêt à bien répondre aux questions.

Et là, je flippe. Je ne m'étais jamais senti aussi impuissant. Aussi, j'étais intellectuellement émerveillé. A cette époque, j'étais loin de penser que ce genre de chose était possible.


Le film est lancé depuis quelques courtes minutes et elle quitte désormais la pièce. Pendant les 1h30 qui ont suivi, elle revenait de temps en temps me voir, immobilisé. Elle me torturait gentiment, me mettait la pression, m'envoyait des décharges électriques, rajoutait des foulards à mon bâillon déjà si épais... Je repasse sur cet article en 2019, et encore aujourd'hui, ces moments ne me laissent pas indifférent quand j'y repense. Elle est vraiment douée.


Je regarde l'intégralité du film dans le stress le plus total, essayant de retenir le moindre horrible détail pour ne pas souffrir lors du supposé quizz qui m'attendait.

C'est typiquement le genre de film que je ne veux pas voir, mais là je ne pouvais pas y couper. Cette sensation d'impuissance était tellement puissante.


C'était véritablement la première fois que je me sentais dominé "intellectuellement", capturé jusque dans mon esprit. C'est un immense plaisir. Comme j'ai pu le rappeler dans mon interview par Lady Sas, j'ai tendance à être tout dans l'intellectualisation. Elle m'avait pris sur mon terrain fort. Totale perte de contrôle. C'est encore bien autre chose que la sensation d'impuissance qu'on a lors d'un bondage strict.


Chaque seconde qui passait, mon esprit et mon cerveau travaillaient dans le sens de Mistress Lilith. Je n'avais même plus la place pour mes propres pensées personnelles et mes voix intérieures. Je devais rester ultra concentré, sa menace m'avait vraiment fait peur.


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Une partie du donjon de Mistress Lilith

Quelque part, elle avait kidnappé mon cerveau. Et cet état-là m'était tellement reposant, moi qui suis du type à me faire dominer par mes propres émotions, hypersensible à fleur de peau. Je n'avais jamais connu un lâcher-prise aussi total. Un véritable lâcher-prise, quelque chose qui va au-delà de la seule impuissance physique.

Aujourd'hui encore, et je promets que je n'exagère pas, j'ai des frissons qui me parcourent le corps lorsque je tombe par hasard sur l'affiche du film Martyrs ou un article le mentionnant.


Cet épisode m'a réellement marqué. Très sensible que je suis, j'en suis resté fébrile pendant plusieurs jours.

Cela n'a représenté que 1h30 sur les 4h de cette séance. Mais ce moment à lui seul était plus puissant que tous les autres réunis, quand bien même eux aussi étaient d'un très haut niveau.


Ressorti de son donjon le soir, j'ai passé la soirée dans un pub juste à côté, avec un repas bien gras et beaucoup de bière, pour surfer comme il était bon de le faire sur mon état de béatitude.




• La séance d'adieu, Mistress Lilith et ses amies


Cela veut le coup également parler un peu de la troisième séance de 3h, avec deux de ses amies dominatrices. Il y avait donc Mistress Lilith, Paige Delight (qui a arrêté son activité depuis) et Mistress Pandora, sans site internet. C'était une polonaise vivant en Écosse, dans un style typiquement à la Harley Quinn physiquement parlant.


Dominatrice avec accessoires jeux médicaux

C'était ma première vraie séance de domination avec plus d'une personne (j'ai bien connu de nombreuses soirées BDSM à Paris, mais c'est différent, pas la même intensité). Bien entendu, j'en garde un excellent souvenir.


Le plus agréable était vraiment la grande complicité entre les 3 dominatrices. C'est bien en cela que ce type de séance est intéressant. Parce qu'elles sont entres elles, elles rigolent plus, elles sont plus actives, elles profitent plus, elles humilient plus... J'ai l'impression que tout est galvanisé. Ainsi, la sensation de n'être qu'un jouet insignifiant entre leurs mains est d'autant plus important que lors d'une séance en tête à tête.


Pour autant, les émotions sont différentes. La connexion très forte et puissante que j'ai ressenti avec Mistress Lilith lors de notre séance de 4h n'était pas la même ici. Ce genre de séance "multi-domme" correspond plus à un esprit festif, que profond et ancré.


Bref, avec ces 3 amies, j'ai eu la chance de connaître ce qu'on appelle "scarf bondage" (bondage avec des foulards), chatouilles en étant attaché, gode-ceinture...


Je retiens aussi un moment en tête à tête avec Mistress Pandora, quand les deux autres amies m'avaient quitté quelques instants. Elle m'a tenu en laisse et m'a fait renifler ses pieds, en me parlant d'elle. J'ai beaucoup aimé.


La fin de la séance était en tête à tête avec Mistress Lilith, où j'ai eu la chance de découvrir le vacuum bed. Une expérience très impressionnante que j'aimerais approfondir à l'avenir. Une vraie sensation forte.

Sur le coup, je me souviens m’être dit regretté que ça n’ait pas duré plus longtemps, et que ça aurait pu être encore plus intense. Avec du recul, je me rends compte que ça aurait une erreur. Je pense que Mistress Lilith avait parfaitement bien su doser l’activité, pour ce qui était alors une première pour moi.

 

Maîtresse debout et un portique de suspension

Au final, je garderai un souvenir vraiment très fort de cette dominatrice mais aussi de cette femme. Elle m'a fait découvrir les jeux d'esprits et leur énorme effet sur moi, chose que je recherche désormais. Mais même au-delà de ça, chaque moment que je n'ai pas pris le temps de décrire ici était si fort, si intense, maîtrisé avec tellement de talent.


Je l'ai quitté et j'ai quitté l'Écosse par la même occasion sur une forte étreinte qu'elle m'a donné, avec beaucoup d'émotions de mon côté. C'est à ce moment-là que j'ai décidé de découvrir ce monde du BDSM professionnel plus en largeur à travers le monde.


En cela, je considère qu'elle est pour beaucoup dans la création de ce blog, qui m'a déjà amené opportunités, rencontres et amitiés. Je me sens reconnaissant à son égard.




3 - Et merde...


Tout ce qui concerne Mistress Lilith et les séances a été dit. Là je vais parler de mon petit moi et mes petits malheurs.


J'ai les boules et je m'en veux parce que j'ai tout gâché avec Mistress Lilith. C'est une dominatrice très douée, une femme touchante qui semblait m'apprécier, dans une ville dont je suis tombé amoureux... Tout était là pour revenir la voir régulièrement, au fil de mon parcours de vie. Mais non, ça aurait été trop beau.


Plusieurs raisons à cela, mais je ne veux pas entrer dans les détails. Pour faire court, ma très faible expérience d'époque, l'intensité de ce qu'elle m'a fait vivre, la connexion ressentie (du moins de mon côté), combinés à ma construction affective et émotionnelle quelque peu compliquée ; fait que de retour en France, je me suis mis à voir Mistress Lilith comme une amie. Aïe. L'erreur du débutant.

Tout se passait bien jusqu'à ce que...

Dans mon article sur comment contacter une dominatrice professionnelle, je vous dis "pas de travail émotionnel". J'ai moi-même appris par le feu.


J'ai envoyé des mails interminables et complètement hors de propos. En la voyant comme une amie, je lui ai manqué de respect, à elle et à son activité.


Aujourd'hui, ce comportement est très loin derrière moi. J'ai beaucoup appris de cette expérience. J'ai grandi. Comme déjà dit sur ce blog, notamment mon long article sur Warsaw Prison, je suis plutôt immature émotionnellement ; je progresse toujours plus.


Mais c'est terriblement frustrant. J'aimerais tellement la revoir en séance pour des choses nouvelles qui me tiennent à cœur. Je lui fais confiance, j'étais apaisé sous son contrôle.

Problème : j'ai terriblement honte du comportement que j'ai eu, et j'ai le sentiment que la contacter à nouveau ne ferait qu'aggraver les choses. Je pense qu'elle m'ignorerait si j'essayais de réserver une séance, d'autant plus qu'elle est maintenant en semi-retraite.


Ne plus pouvoir revoir la dominatrice qui est indirectement à l'origine de ce blog. Douloureuse ironie ! A moi d'apprendre de cette leçon. C'est fait.



Mise à jour, 2020

Mistress Lilith n’avait pas répondu à mes quelques mails où je racontais ma vie, mais elle vient de me dire que ça ne l’avait pas dérangée et qu’elle n’a jamais pensé une seconde que j’allais trop loin. Une fois encore, je me suis noyé seul dans un verre d’eau, que c’est mignon.


Je lui avais envoyé, timidement sinon froidement, le lien de mon article. Je n’avais pas demandé sa permission pour les photos, et je me sentais mal. Je lui ai dit que je pouvais le supprimer si elle était contre. Je ne cache pas que j’espérais aussi une reprise de contact, afin de la voir à nouveau.


Puis, elle a pris le temps de lire, m’a fait part de l’enthousiasme qu’elle avait à avoir de mes nouvelles, et les choses sont arrangées, et je suis tellement heureux.


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